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Un yaourt bio au lait de brebis et à la châtaigne 100% Ariégeois,
c'est possible ?

En 2016, nous initiions les premières Rencontres de l’alimentation durable, dans l’objectif de favoriser les échanges entre acteurs qui œuvrent en faveur de systèmes alimentaires et agricoles plus équitables, solidaires, résilients, diversifiés et écologiques. Trois éditions plus tard, notre volonté de partager les savoirs et les expériences est intacte, mais les crises se sont multipliées depuis, les défis à relever se complexifient.

Ainsi, nous pensons nécessaire de nous mobiliser autour de cette problématique : Comment poursuivre une transformation ambitieuse de nos systèmes agricoles et alimentaires ? 

« Transformation » car la notion de transition n’est plus suffisante au regard de l’urgence à agir et de la profondeur des changements à opérer.

« Ambition » car pour que ces transformations s’ancrent durablement, les approches systémiques et l’action au long court doivent prendre le pas sur le court-termisme.

Nous avons choisi cette année d’investir en particulier trois thématiques : l’agroécologie, la démocratie alimentaire et les territoires. Connectées, interdépendantes, elles sont au cœur de la vision systémique indispensable à la modification en profondeur des modèles en profondeur.

Replay vidéo

Retrouvez en vidéo les temps forts de la journée.

Fondation Carasso

La Fondation Daniel et Nina Carasso finance des projets pour l'alimentation durable, découvrez leurs programmes et appels à projet !

Notes du PETR

100 000 fermes à reprendre = 100 000 opportunités ?

Ministère de l'agriculture et se la souveraineté alimentaire : Loi en cours d'écriture en lien avec la SNANC STratégie Nationale pour l'Alimentation sur les parcours à l'instalation agricole (délégation de la compétence aux chambres d'agricultures).

DIVERSITÉ des profils qui se projette agriculteurs (90% de NIMA + public féminin)

Miramap / Ferme Sapousse

Risques face à ces 100 000 transmissions : urbanisation, agrandissement pour des cultures non nourricière (énergie, spéclation, ...)

=> qui décide de se qu'on fait de ces opportunités foncières ? 

NIMA (= personne Non Issue du Milieu Agricole) : pas de foncier, pas de connaissance du milieu rural + grosse quête de sens ..!

Besoin d'accompagner ces nouveaux profils non pas que dans leur projet agricole mais souvent dans leur projet de vie celà prend + de temps et n'est pas soutenu (3 à 5 ans pour s'installer) 

Autour de 13000 installé(e)s par ans (1/3 structure accompagnement TdL, SOL, ADEAR..) avec une grosse féminisation et diversité. Pb du capital d'investissement pour les projets d'installation.

Inquiétude vis à vis de la pluralité des profils. Attention !! Besoin d'une gouvernance nouvelle pour ces évolutions de profils à l'installation. 

Pb du capital d'investissement pour les projets d'installation. 

Fermes en vie :

Réserve pour de l'investissement foncier pour faciliter l'accès à des fermes et de fonciers pour les mettre en location (11 fermes à ce jour / 10M E). Obligation de pratique agro écologique. 

EX gouvernance communale : on réfléchi aux menus de la cantine, à la répartition des terres. Il faut se resaisir des enjeux de l'alimentation. 

Philippe Cacciabue :

100 000 plutot un bon chiffres = au nombre de fermes perdues ces 10 dernières années.

5000 "vrai" installation par an..

392k fermes ern france actruellement donc on est loin de réussir à installer 1M de paysan (cf. objectif des "Ateliers paysans")

Restructuration des exploitations :

Accompagnement des cédants très en deçà des besoins ! Il faut aller les rencontrer, VALORISER le statut des cédants ! 

Passage vers un nouveau modèle : locataire se terre, salarié... = tertiairisation de l'agriculture. 

SAFER ne peut plus réagir sur les transferts de part (ferme passe de main à main avec des salariés et on ne sait plus qui travaille..)

On avait des paysans, on en a plus . On avait des agriculteurs attention au signal faible des "loan manager" des gestionnaires privés de fermes.

RÉSEAU SERVICE FRANCE AGRICULTURE :

État doit permettre un accompagnement adapté en fonction des projets. Porte d'entrée / guichet unique (qui porte cette porte d'entrée ? Les chambres d'agriculture vont avoir la maîtrise d'ouvrage de ce guichet)

Il manque des financements pour l'accompagnement à l'émergence des projets (rejoint témoignage Adear).

Un vide sur l'enjeu d'accompagner les nouvelles générations (et notamment les jeunes filles) dans leur parcours scolaire et de la formation.

Récap 1ere table ronde :

- enjeu de tertiairisation de l'agriculture 

- multiplicité des profils à l'installation 

- enjeu d'accompagner les cédants 

Entreprises engagées pour leur territoire comment dépasser le cercle militant ?

Lil1 Djallali (adjointe maire Paris 20ème) / Heloise Le Bars (responsable RSE - groupe OLGA) / Ludwig Tanchot (Agri Ethique)

Bonne échelle pour une entreprise ?? Plutôt l'échelle régionale à minima. 

Les PAT doivent permettre de faciliter lien entre les entreprises et le territoire. 

 

Ex LEGGO : cobsortiym pour développer des débouchés pour les cultures légumineuses qui sont engendrés par les aides pac ...

 

La Boulangère : travail avec les coopérative locales pour assurer un débouchés durable à prix stable aux agriculteurs.

Expérimentation SSA : budget inscrit par la mairie de Paris pour des tests sur certain arrondissements. Réelle question derrière de la juste rémunération des agriculteurs. 

Expérimenté des "caisses locales" en France. Cela doit mobiliser des acteurs sur l'ensemble de la chaîne (producteurs, logistique, distribution, consommateurs) et surtout de les faire travailler ensemble pour définir leur propre modèle de SSA.

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